Pierrot
Pierrot, dit autrefois Gilles, est une œuvre de Watteau que j’aime depuis toujours. Je préfère le nommer Pierrot car l’origine de Gilles est peu claire et renvoie à des références moins nobles.
Gilles est un personnage de théâtre de foire, de comédie qui représente le niais et par extension un homme que l’on bafoue. Ou bien il évoque Saint Gilles qui prit la fuite plutôt que d’être couronné roi et d’où vient l’expression « faire gille » c’est à dire s’enfuir. Pierrot est un personnage de l’ancienne comédie italienne. Il est candide, badin et a une certaine dose de bon sens. Son vêtement est blanc. Il ne porte pas de masque et a le visage enfariné. Dans la commedia dell’arte, il est le rival d’Arlequin auprès de Francisquine ou de Zerbinette.
Dans l’expression du visage du Pierrot de Watteau, certains ont vu la bêtise, la crédulité, la niaiserie. J’y vois plus de la rêverie et de la mélancolie. J’y vois plus un être seul et heureux, un homme solitaire et épanoui…qui trouve très bien sa place en Laponie.
Mon Pierrot lapon ressemble plus à celui de Nicolas Lancret qu’à celui de l’initiateur du genre des « fêtes galantes » mais nous restons vraiment dans le même état d’esprit.
A voir dans l’onglet « Laponie »!
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